Bascou : « Aller à Forbach c’est la tradition »

Le médaillé de bronze olympique sur 110 m haies sera à Forbach dimanche. C’est la cinquième fois que Dimitri Bascou répond présent au meeting mosellan. Au Schlossberg, l’international français fera sa rentrée.

 

Dimitri Bascou, vous revoilà à Forbach. Vous êtes un homme fidèle !

« Aller au meeting de Forbach, c’est la tradition de début de saison. Ça fait cinq ans que je fais le déplacement et je ne suis jamais déçu. L’organisation est top, le cadre sympa, l’équipe organisatrice dynamique. Je m’y sens bien ! »

Dimanche, vous gagnez ?

« Bien sûr ! Je viens pour ça. En cinq participations, j’ai terminé quatre fois devant et une fois deuxième derrière un Cubain. »

Vous venez de réaliser 14” 04 aux Interclubs. Satisfait de votre chrono ?

« Je suis agréablement surpris car je n’avais pas sauté de haies encore cette année. Je viens de finir ma préparation foncière et les Interclubs m’ont permis de faire ma première séance spécifique. En plus, les conditions n’étaient pas top. Il faisait dix degrés et on a eu de la grêle à l’échauffement. On a eu un faux départ et, après, on a attendu trente minutes avant de repartir à cause d’un problème technique. J’ai eu froid, je n’ai pas osé courir à fond de peur de me blesser. J’ai géré. C’est pour cela, 14” 04, ça me plaît ! »

Votre objectif de saison quel est-il ?

« Un podium à Doha aux championnats du monde. Pour la première fois de ma carrière, la compétition aura lieu en septembre. Ça fait loin et c’est tard. Chaque saison, on est programmé pour avoir un pic de forme en août. Là, ça remet tout en question. C’est bien, ça met du piment. Surtout que les autres compétitions n’ont pas bougé. Les championnats de France auront lieu, comme d’habitude, en juillet. Ça met un enjeu supplémentaire. »

« J’ai retrouvé mes jambes de junior »

Vous avez 31 ans, pensez-vous courir jusqu’à Paris en 2024 ?

« Je vais déjà aller à Tokyo en 2020 et on avisera. Dans la tête, tous les voyants sont au vert. Mes bobos à la cuisse droite ont disparu. 2018 a été la saison la plus difficile de ma carrière mais, là, j’ai retrouvé mes jambes de junior. »

La Fédération vous a nommé apprenti coach. Ça consiste en quoi ?

« Je prépare mon avenir. Je suis déjà mon cobaye, je gère ma préparation et mon entraînement et je coache une jeune sur 100 m haies, une aspirante au haut niveau. »

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